LE 13ème FESTIVAL DES MUSIQUES URBAINES d’Anoumabo (FEMUA) a vu la participation de l’office du service civique national (OSCN) avec le directeur général, Touré Mamadou.
Abidjan, la capitale économique a abrité les festivités du FEMUA qui s’est déroulé du 7 au 12 Septembre 2021 autour de plusieurs activités et panels à l’Université de Cocody, à l’INJS de Marcory et dans la commune de Grand Bassam où s’est tenue l’apothéose le Dimanche 12 Septembre. Monsieur Touré Mamadou était invité sous le pavillon de l’agence emploi jeunes (AEJ), qui représentait pour la circonstance le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique. Il convient de souligner que quelques jours auparavant, le ministère avait signé une convention avec le groupe Magic Système, promoteur du FEMUA.
Intervenant le mercredi 9 septembre 2021 à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) sur le thème : « le jeune face aux maux qui minent la société ; violence, gestion de l’information », Touré Mamadou, le Directeur Général de l’OSCN a pu s’entretenir avec des jeunes invités aux activités dénommées « carrefour de la jeunesse FEMUA ». Il a rappelé les missions assignées à l’OSCN qui, à travers les centres de service civique forme les jeunes en rupture sociale, marginalisés, et ls aide à s’insérer dans la vie économique. L’OSCN est chargé également de promouvoir leur engagement citoyen dans le cadre du volontariat et du bénévolat et au respect des US et Coutumes. Définissant la violence, il a estimé qu’elle est l’usage de la force soit pour blesser, pour tuer, pour asservir, ou pour dominer. Relativement aux maux qui minent la société, le paneliste a évoqué quelques-uns dont, la situation socioéconomique des parents qui n’arrivent plus à créer la richesse pour subvenir aux besoins de leurs enfants, ce qui entraine l’indépendance précoce de ces derniers, le poids démographique croissant de la population jeune qui manque de formation et le mauvais usage des réseaux sociaux. Des situations qui selon l’invité du FEMUA, facilitent la vulnérabilité et la manipulation des jeunes par les politiques et les leaders d’opinion. Selon le premier responsable de l’OSCN, plus de 7.000.000 de jeunes ivoiriens sont enfermés dans ce cercle infernal qui constitue si l’on n’y prend une « bombe à retardement » a-t-il précisé. Les échanges entre le DG et les participants ont permis de sensibiliser les jeunes à s’éloigner de la violence et des initiateurs de violence. A noter que M. TOURE avait à ses côtés Madame Odile POHAN, psychologue.
Sce Com OSCN