Dans un contexte africain d’États faibles, fragiles et souvent effondrés, le développement de l’incivisme et celui des nouvelles formes de violences et radicalisation de la jeunesse s’intensifie à travers un processus selon lequel les jeunes adoptent un système de convictions extrêmes ; appréhendent la volonté d’user, d’inciter ou de promouvoir la violence, l’incivisme, en vue de faire triompher une idéologie, une visée politique ou une cause de changement social. À l’extrême de ce processus de radicalisation, on observe une dynamique de rupture des individus avec leur environnement de proximité (famille, amis, collègues, etc.) et une progression vers une dérive radicale pouvant éventuellement conduire à l’extrémisme violent.
C’est donc face au développement de l’incivisme et son corollaire en lien aux problèmes émergents de « violences nouvelles » de « radicalisation » et «d’extrémisme violent» aux conséquences tant sur l’individu que sur la collectivité / communauté, qu’il est apparu opportun à l’Office du Service Civique National (OSCN) de tenir dans le cadre de sa mission de réflexion avant l’action, l’organisation d’un panel de haut niveau en collaboration avec le Centre International du Développement du Droit, en vue d’analyser le phénomène sous l’angle du droit, de mener des réflexions et de la recherche en vue de trouver les textes et autres règlements, traitant des questions de civisme, de violence juvénile et de citoyenneté.
En effet, les causes profondes de l’incivisme sont à identifier et les instruments juridiques pour lutter contre le phénomène sont à mettre à disposition des parties concernées.
L’éducation civique est un objectif des droits de l’homme. La Côte d’Ivoire est dans une phase de transition de la démocratie. Elle n’est pas seulement pour les jeunes mais pour tout le monde.
L’objectif de la CNDHCI au regard de votre terme est de promouvoir en Côte d’Ivoire un espace de droit, de civisme, de commun vivre et le renforcement de la citoyenneté pour protéger efficace les Droits de l’Homme.